• 4x4 cartographique

    La maman de Suzie nous présente son activité.

    Je suis enseignant chercheur ; je suis professeure dans une formation d’ingénieur puis chercheur sur des questions sans réponse sur les feux de forêts et les inondations.

    Je suis aussi pompier volontaire

    J’utilise un véhicule : 4x4 cartographique, avec un GPS. On  fait le tour du feu, ça sert à connaître le feu et permet d’envoyer les pompiers au bon endroit.

    Je vous présente un écusson des pompiers du Gard : Croix de l’ordre des chevaliers de Malte, la montagne.

    Comment dit-on pompier au féminin ? Pompier.

    Sur combien de feux êtes-vous intervenue  dans une journée ? 3 au maximum et c’est beaucoup !

    Quel matériel utilisez-vous  pour éteindre le feu ? Des camions avec tuyaux : ccf (camion-citerne feu), et quelqu’un pour diriger en 4x4, parfois des  canadairs (avion jaune et rouge) et tracker  (avion blanc et rouge, plus petit qui ne peut  pas se poser sur l’eau,  il doit être rempli à terre).

    Est-ce qu’un canadair peut tuer lorsqu’il lance de l’eau ? Oui

    Comment apprend-on à être pompier ? On forme les pompiers en s’entraînant (comme si il y avait vraiment un feu)

    Que fait-on pour arrêter une inondation ?  On ne peut pas l’arrêter mais on peut  s’occuper des personnes et on les met en sécurité.

    Dans quelles casernes travaillez-vous ? A la direction de Nîmes

    Utilisez-vous les canadairs ? Non car c’est dangereux, je suis monté dedans une seul fois.

    Quel était le plus grand feu ? Un des plus grands feux était celui de 600 ha près de Nîmes.

    Est-ce que vous travaillez le week-end  et les jours fériés ? Oui.

    Pourquoi avez-vous choisi d’être pompier ? C’est intéressant j’ai l’impression de servir à quelque chose.

    Que préférez-vous faire ? Tout

    Vous prenez des risques ? On essaie de travailler sans prendre trop de risques mais c’est  un métier à risque.

    Sortez-vous du département du Gard ? Pas souvent mais parfois si les pompiers des autres départements nous appellent.

    Est-ce que vous êtes appelés sur des feux en ville ? Oui pour les pompiers mais moi, je m’occupe  plutôt des feux de forêt.

    Qu’est-ce qu’une lance ? C’est comme un tuyau d’arrosage mais plus gros.

    Quel est votre souvenir préféré ? Un feu où tout s’est bien passé sans trop de destruction.

    Faites-vous des voyages d’affaires ? Oui, en TGV, à Paris ou en avion à Paris, à Rome,  ou en voiture à Marseille, à Toulouse …

    Comment disparait l’inondation ? Quand il pleut, les ruisseaux montent et vont vers la mer, mais sur un endroit, la rivière va déborder et quand il s’arrête de pleuvoir, le niveau redescend.

    Comment sait-on où aura lieu l’inondation ? On a des outils (radars) pour savoir où l’eau tombe, on voit où se trouve les nuages et où seront les nuages.

    On s’aide du GPS pour se déplacer.

    Avez-vous été sur le feu du Pic Saint Loup ? Oui un peu.

    Combien d’élèves avez-vous ? 40 cette année (160 l’année dernière)

    Où les canadairs prennent-ils l’eau ? Si le feu est  près de la mer, les canadairs vont chercher l’eau dans la mer, si le feu est plus loin, ils vont dans le Rhône, ou ils peuvent aussi se poser pour se faire remplir.

    Où sont les canadairs ? Les canadairs sont posés à l’aéroport de Marseille (il y en a 12) et peuvent aller jusqu’à Perpignan (45 min). Ils  volent  à 180 km/h.

    Comment s’appelle celui qui pilote le canadair ? Un pilote de canadair.

    Est-ce que votre travail est difficile ? C’est un travail fatigant, parfois je dois enchaîner l’école puis les feux.

    A quoi sert le Co pilote ? Il aide le pilote, le dirige …

    Le canadair est un avion amphibie, les roues sont rentrés, et il peut se poser sur l’eau.

    Ils n’attrapent jamais de poisson ? Peut-être mais après il devient du poisson grillé dans la forêt.

    Parlez-vous des langues étrangères ? Oui l’anglais et l’italien.

    Comment faites-vous pour recruter des pompiers ? Ce sont des gens qui ont envie, ils passent des épreuves sportives, et doivent avoir un bon niveau à l’école.

    Comment trouvez-vous le feu ? Grâce à la fumée, et aux tours de guet.

    Comment survient un feu de forêt ? Parfois c’est la foudre (surtout en montagne), ou  des gens imprudents (barbecue ou mégot de cigarette) ou des  personnes malades (pyromanes : ils veulent regarder brûler).

    Il y a des équipes de pompiers et de gendarmes qui vont faire une enquête pour savoir comment a été allumé le feu.

    Combien y a-t-il de pompiers ? Il Y a 2300 pompiers dans le Gard.

    Quel était le plus grand feu ?  1500 ha au nord d’Alès, au col de Portes, c’était le plus grand feu du Gard en 1985

    Document pompier4x4 cartographique


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • La maman de Gloria répond à nos questions.

    Je suis conseillère en économie sociale et familiale.

    Je travaille dans un centre d’hébergement qui accueille des femmes seules avec des enfants en bas âge (centre départemental d’accueil des familles avec 4 services)

    Aimez-vous votre métier ? J’aime être en contact avec des familles en difficultés, c’est très riche dans la relation humaine.

    Voulez-vous changer de métier un jour ? Je n’ai pas envie de changer car on peut faire des formations.

    Combien êtes-vous dans votre travail ? Soixante personnes travaillent avec moi

    Depuis combien de temps faites-vous ce métier ? 19 ans

    Travaillez-vous le week-end ? Non je ne travaille pas le week-end.

    Rencontrez-vous d’autres professions ? Oui je travaille avec des psychologues, des puéricultrices, des assistantes sociales …

    Quel véhicule utilisez-vous ? Je vais travaillez avec ma voiture perso et parfois j’utilise la voiture de fonction pour rendre visite aux familles

    Parlez-vous des langues étrangères ? On utilise des interprètes pour les personnes qui  ne parlent pas français

    Comment accueillez-vous les gens ? On les place dans un hôtel s’il n’y a pas d’hébergement, mais il existe aussi des  appartements pour les loger.

    Combien aidez-vous de personnes dans une journée ? Dans une journée, je peux rencontrer 4 ou 5 familles.

    Travaillez-vous la nuit ? Moi, je ne travaille pas la nuit, mais certains collègues, oui pour qu’il y ait toujours quelqu’un dans le centre.

    Quels sont vos trajets quotidiens ? St Chaptes, Nîmes puis la garderie école, puis la maison.

    Combien de familles accueillaient-vous ? On a une capacité de 30 familles dans le centre,  10 familles en logement.

    Combien avez-vous accompagné d’enfants ? Une dizaine dans la journée

    Dans mon centre, il y a des espaces de jeux où les parents peuvent venir jouer avec leurs enfants car ils n’ont pas cette possibilité là dans leur maison.

    Est-ce que c’est difficile ? Oui car on rencontre des familles qui ont des difficultés, elles n’ont  pas de repère, pas d’argent, lorsqu’ils ont un enfant, la vie se complique et  on est là pour les aider.

    Quel est votre souvenir préféré ? Les fêtes de fin d’année, car on prépare plein de gâteaux avec les familles pour faire la fête.

    Notre mission prioritaire c’est  la protection de l’enfant.

    Pendant qu’ils sont hébergés, est-ce que vous cherchez des maisons ? Oui on travaille sur la réinsertion après le centre et notamment trouver un logement.

    Cela arrive que l’on reçoive des enfants handicapés,  ce sont souvent des enfants qui ne reçoivent pas de traitement  dans leur pays et les femmes viennent en France pour trouver de l’aide.

    Est-ce que parfois des personnes sont obligées de venir vous voir ? oui par une injonction du juge ou quand des travailleurs sociaux les envoient.

    Qu’est-ce que vous faites pour les aider avec leurs enfants ? Je leur apprends l’éducation de base : comment on fait les courses, classer ses papiers, la vie de tous les jours.

    Quelles études avez-vous faites ? J’ai un BTS en économie sociale et familiale et  1 année  de plus pour être conseillère.

     Merci beaucoup !

     


    votre commentaire
  • La maman d’Anatole nous répond :

    Je travaille à la cave coopérative de Bourdic qui rassemblent les productions de 8 communes : Garrigues, Arpaillargues, Bourdic, Blauzac, Russan, Ste Anastasie, Sanilhac, St Maximin.

    Il existe 2 magasins de ventes (caveaux), je travaille pour les caveaux.

    Puisque c’est du raisin, on peut boire du vin ? Non, mais du jus de raisin. Pour avoir de l’alcool, on fait fermenter dans une cuve, c’est une réaction chimique naturelle

    Comment le raisin arrive-t-il à la cave ? Des agriculteurs ont des parcelles de vignes puis avec des bennes spéciales, ils apportent le raisin dans les caves.

    Je suis responsable des caveaux. Je travaille pour les 2 magasins, j’accueille les clients, je les conseille, je leur présente le vin, le but étant de leur faire acheter du vin. Je m’occupe de toutes les animations des caveaux pour attirer les gens.

    Parlez-vous une langue étrangère ? J’ai besoin de parler anglais pour les touristes.

    Avant il y avait des caves dans tous les villages mais maintenant ils se rassemblent en coopérative.

    Avez-vu déjà eu des problèmes ? Oui, parfois avec les clients, les ordinateurs,  les fournisseurs, par exemple si ils nous livrent des choses défectueuses.

    Est-ce qu’il y a plusieurs sortes de vin ? Oui, tous les vins sont différents. Dans notre cave il y a au moins 20 vins différents et dans d’autres caves, il y en aura d’autres. Cela dépend du raisin, du sol sur lequel il pousse.

    On fait les 3 couleurs de vins, surtout du rouge.

    Combien de temps passez-vous  au travail ? Toute la journée, au moins 8 H par jour, mais que 4 jours par semaine. Parfois je travaille le week-end quand il y en a besoin et parfois le soir, comme quand on accueille des artistes qui exposent au caveau   (vernissage).

    Par quel moyen allez-vous travaillez ? J’utilise ma  voiture pour aller au travail.

    Faites-vous des visites ? Oui, surtout l’été ou quand il y a des animations, on fait des visites de cave.

    Connaissez les personnes des autres caves ? Je rencontre des personnes qui travaillent dans d’autres caveaux lors de réunions.

    Vous avez toujours fait ce métier ? Avant je conseillais les agriculteurs producteurs de châtaigne, de petits fruits, je montais des projets avec eux.

    Vendez- vous du raisin qui n’est pas transformé ? Non

    Comment fait-on de jus de raisin ? Quand on fait du jus de raisin on fait tout de suite la transformation du raisin en jus et donc on garde le sucre.

    Où plantez-vous la vigne ? Partout c’est une plante assez résistante. L’hiver on les plante (mars) et les plus anciennes on les taille.

    Comment expédiez-vous les commandes ? On paie le train ou les camions pour qu’ils transportent le vin. On exporte aussi le vin en Europe du Nord, même au Japon.

     Si on goûte trop de vin on devient ivre ? Pour goûter le vin on le recrache, on le fait circuler dans sa bouche.

    Où avez-vous appris votre métier ? J’ai fait mes études à Lyon.

     

    Merci beaucoup pour votre venue !

     

     

     

     


    votre commentaire
  • La maman de Romain répond à nos questions.

    Je suis infirmière libérale, je soigne les gens chez eux.

    Quel trajet faites-vous ? Beaucoup de trajets aux alentours de st Chaptes en voiture, de maison en maison, sans sortir du Gard (dans le canton de Vézénobres).

    Travaillez-vous le week-end ou le soir ? Oui je travaille le week-end, ou le soir (jusqu’à 22 h) et pendant les vacances.

    Combien de km Faites-vous dans la journée ? 200 dans la journée.

    De quelle heure à quelle heure travaillez-vous ?   De 6h – 13h et de 17 h -21 h 30

    Combien de temps restez-vous chez les personnes ? Cela dépend, c’est en fonction du soin : de 30 min à 1h

    Quel matériel utilisez-vous ? Aiguille, seringue, compresses … achetés dans un magasin spécialisé (comme un supermarché de matériel médical)

    Comment avez-vous appris ce métier ? Dans une école d’infirmière pendant 3 ans

    Quelles professions rencontrez-vous ? Je travaille en relation avec les médecins, des auxiliaires de vie.

    Aimez-vous votre travail ? Oui, j’aime mon travail.

    Avez-vous des collègues ? Nous sommes trois à travailler ensemble pour se relayer.

    Rencontrez-vous des problèmes ? Oui parfois des personnes  sont très malades, il faut donc prévoir une évacuation vers l’hôpital, ou gérer les mécontentements.

    Combien soignez-vous de patients ? Je soigne 40 personnes dans une journée.

    Avez-vous soigné des personnes qui sont mortes plus tard ? J’ai soigné des maladies qui entraînent la mort.

    Est-ce que vous soignez des urgences ? Oui et parfois il faut appeler les urgences.

    Avez-vous fait des stages ou des formations ? Oui sur des protocoles de soin.

    Qui sont vos patients ? Je soigne des enfants, mais surtout  des personnes âgées.

    Avez-vous soigné des amis ?  Je suis tenue par le secret professionnel : je n’ai pas le droit de le répéter ce que j’entends chez la personne.

    Quel est votre souvenir préféré ?  J’aime tout ce que je fais.

    Est-ce qu’il vous est arrivé de vous perdre ? Oui mais on a toujours le numéro de téléphone des patients.

    Comptez-vous quittez ce travail ? Oui mais à la retraite.

    Avez-vous soigné des cancers ? Oui

    Avez-vous déjà soigné un médecin ? Oui c’est arrivé.

    Vous êtes-vous déjà trompé ? Non, car on fait vraiment très attention.

    Avez-vous déjà ramené des gens à la vie ? Oui, une fois, j’ai du réanimer quelqu’un et ça a marché.

    Parlez-vous d’autres langues ? Oui, on a besoin de parler des langues étrangères (espagnol  et italien surtout).

     

    Merci beaucoup pour votre venue.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique